Dans le cadre du dispositif NIDCAP, le médecin pédiatre Jennifer Chauvel et le thérapeute et musicologue Simon Cosson ont sollicité la collaboration de jeunes en formation dans des sections technologiques STI2D du Lycée Sacré-Coeur de Saint-Brieuc (Côte d’Armor) qui propose également des formations telles que le BTS CIEL ou le BTS FED. L’objectif de cette collaboration est de concevoir un outil de monitorage sonore et lumineux permettant de mesurer et de traiter les signaux ambiants dans les unités de réanimation néonatale.
Un projet de recherche technologique en partenariat avec les écoles
Le service de néonatologie de l’hôpital de Saint-Brieuc est reconnu comme un acteur d’excellence dans le domaine des soins aux nouveau-nés. Le programme NIDCAP vise à protéger le développement cérébral des bébés prématurés en limitant le stress lié à leur environnement et aux soins, dans cette optique les élèves en formation, encadrés par leurs enseignants et avec l’appui de l’hôpital, sont ainsi invités à participer à la conception d’un dispositif technologique adapté aux besoins des unités de soins. Leur rôle est de développer un outil fiable capable de capter, mesurer et analyser les données sonores et lumineuses, dans le but de réduire l’impact du bruit et de la lumière sur le bien-être des nouveau-nés.
Pour aller plus loin, la licence professionnelle OCASA
Dans ce contexte, des formations comme la Licence Professionnelle OCASA (Objets Connectés et Applications pour la Santé et l’Autonomie), qui verra le jour au lycée Saint-Joseph de Lorient (Morbihan), prennent tout leur sens. Ce diplôme, qui prépare des experts dans la conception d’objets connectés et d’applications mobiles pour la santé, est un levier essentiel pour répondre aux défis croissants du secteur médical. En formant des professionnels capables de développer des solutions technologiques adaptées aux besoins des patients, la Licence OCASA participe à la révolution numérique du secteur de la santé, permettant une prise en charge plus précise, plus rapide et plus personnalisée.
Les projets comme celui mené par l’hôpital de Saint-Brieuc illustrent parfaitement comment la technologie peut améliorer le soin et l’autonomie des patients, en particulier dans des contextes aussi délicats que la réanimation néonatale. Les jeunes en formation dans ce domaine ont ainsi l’opportunité de jouer un rôle clé dans cette transformation, en contribuant à des projets concrets qui allient innovation technologique et impact social, et en préparant l’avenir du secteur médical grâce à des compétences pointues dans l’usage des technologies de la santé.